lundi 25 octobre 2010

CNT - Supérieur-Recherche - Paris 1 : Le Blog

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Nous publierons ici 3 types d'articles :

- Les tracts, communiqués et le matériel confédéral (CNT).
- Les tracts, communiqués, et le matériel de notre section (Paris 1) et du syndicat (Syndicat des Travailleurs de l'Educ -STE- 75)
- Un fil d'info concernant les luttes en cours (ici le mouvement social en cours),
et diverses informations ayant trait à la grève et aux divers secteurs en lutte, et notamment sur l'université.

Pour nous contacter :

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La CNT - Paris 1

Arrêtons de tourner autour du pot : pour gagner c’est maintenant !

Communiqué de presse confédéral du 15 octobre 2010
Après 6 journées de grèves et de manifestations, plusieurs secteurs ont voté la reconduction de la grève, notamment dans les raffineries, dans le rail, dans l’éducation, La Poste, etc. De même, au niveau interprofessionnel dans certains départements, des intersyndicales appellent à généraliser la grève. Enfin ! C’est une incontestable bouffée d’air pour la lutte et nous voulons les saluer. Maintenant, il nous appartient à toutes et tous, que l’on soit salarié-e-s, chômeurs, précaires, étudiant-e-s ou retraité-e-s, de ne pas laisser ces différents secteurs isolés et de redoubler d’efforts pour convaincre de la nécessité de les rejoindre dans cette grève reconductible, seule capable de faire reculer le gouvernement et d’arriver au retrait de la réforme des retraites. Aujourd’hui, nous ne sommes pas dans un jeu de rôle où chacun avance des chiffres de manifestants ou menace le plus à la télévision… Nous sommes bel et bien en plein cœur d’un combat social entre deux classes. D’un côté, celle des patrons et de leurs exécutants gouvernementaux, qui cherchent à préserver leurs privilèges et leurs profits. Et, face à eux, les travailleurs, qui cherchent à défendre leurs droits sociaux durement acquis et à en conquérir de nouveaux, fondés sur une répartition égalitaire des richesses. Il ne s’agit pas de parler de « radicalisation possible » ou de « ne rien lâcher », il s’agit de le faire. Soyons clairs. Soit nous voulons réellement nous donner les moyens de gagner ce combat, et la grève générale reconductible avec blocage économique du pays est notre seule arme susceptible d’imposer le retrait du projet de loi, dans plusieurs secteurs la grève est aujourd’hui reconduite, c’est une réalité. Sinon, si les centrales syndicales en restent aux déclarations de principes plus ou moins énervées, la défaite est assurée… Le gouvernement et ses donneurs d’ordre patronaux se moquent éperdument des manifestations, quel que soit le nombre de personnes qui défilent ou la fréquence des mobilisations. Ils n’ont même de cesse de le répéter. Il est de la responsabilité des organisations syndicales de tenir un discours clair aux salariés. Le choix est simple : avouer la défaite et ranger les banderoles ou généraliser dès maintenant la grève reconductible. Pour la CNT, il est hors de question de céder sans avoir essayé. Nous appelons donc tous les travailleurs et syndicats, quelles que soient les étiquettes à se coordonner et à lancer sans attendre les grèves reconductibles nécessaires à la victoire et à organiser des blocages économiques, dans les zones industrielles et partout où nous produisons les richesses. Avec la précarité croissante, les contrats d’intérim et autres, nous savons bien que tout le monde ne peut faire grève. Aidons-les en ciblant la seule préoccupation du patronat : son portefeuille.

 

Ce n’est pas au patronat de faire la loi.

 

C’est nous qui produisons, donc c’est nous qui décidons !

 

Riposte syndicale, grève générale !

RETRAITES : PRÉPARONS LA GRÈVE RECONDUCTIBLE

Communiqué de presse confédéral du 29 septembre 2010

Suite à la manifestation du 23 septembre 2010 qui a rassemblé plus de 3 millions de salariés, du public comme du privé, l’intersyndicale nationale, à laquelle la CNT n’est malheureusement toujours pas invitée,a décidé de continuer la mobilisation en appelant à une manifestation le samedi 2 octobre et à une journée de grève et de manifestation le mardi 12 octobre. Si la CNT aurait préféré que la grève soit reconduite dès le 24 septembre, comme cela a d’ailleurs été le cas dans certains lieux ou certains secteurs, et si elle estime que ces dates sont trop éloignées, elle appelle néanmoins l’ensemble de ses adhérent.e.s et sympatisant.e.s à participer massivement à ces mobilisations. En outre, la CNT continue de considérer que face à l’arrogance de classe du gouvernement, quelques journées isolées ne suffiront pas. La victoire des salarié.e.s est cette fois indispensable et les organisations syndicales ne doivent plus subir les défaites de 2003 ou 2007. La CNT appelle donc toutes ses structures syndicales, à tous les niveauxgéographiques et industriels, à oeuvrer pour la construction d’unmouvement de grève générale reconductible dès le 13 octobre. Sachant que ce mouvement ne pourra réussir que dans l’unité syndicale, elle réitère son appel à toutes les structures syndicales des autres centrales à l’unité d’action la plus large pour lancer cette dynamique. La CNT soutiendra toute initiative de reconduction de la grève ou visant à populariser cette dynamique auprès des salarié.e.s. Le vote final du projet de loi aura lieu le 20 octobre au Sénat. Nous ne pouvons plus reculer. Il faut exiger collectivement le retrait de ce contre-projet de réforme des retraites et de ses appendices (comme la destruction du service de la médecine du travail - cf. article http://www.cnt-f.org/spip.php?artic... ). Organisons-nous pour imposer : - la retraite à taux plein à 60 ans pour tous et à 55 ans pour les salarié.e.s ayant effectué des travaux pénibles, - le retour aux 37,5 annuités public-privé, - l’indexation des pensions sur les salaires, - la garantie d’un taux de remplacement de 75% du salaire brut (calcul sur la base des 6 derniers mois), - pas de pensions inférieures au SMIC, - le refus des retraites par capitalisation, - la gestion des organismes de solidarité par les salarié.e.s eux-mêmes, - la hausse des salaires, induisant automatiquement une augmentation des cotisations.

Le recul social ne se négocie pas, il se combat !