Blog CNT Paris-I: Visuel réalisé par la CNT 85 à propos de la loi LOPPSI 2

jeudi 23 décembre 2010

Visuel réalisé par la CNT 85 à propos de la loi LOPPSI 2

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CNT - Sup' Recherche, Paris 1.

Bienvenue sur notre blog.

"La CNT Paris 1", c'est quoi ?

La "CNT Paris 1" dite Supérieur-Recherche, section de l'université de paris 1, est membre du Syndicat des Travailleurs de l'Education de paris (STE 75), qui constitue au sein de la CNT FTE la structure qui regroupe les étudiant-e-s et le personnel universitaire (profs, et IATOS...) mais aussi ailleurs des lycéen-e-s et professeurs des lycées et du reste de l'éducation.

La CNT Paris 1 vise à la défense des droits élémentaires des étudiant-e-s et salarié-e-s à l'université (toujours remis en cause), mais aussi la conquête de nouveaux droits, et la lutte contre l'élitisme, la hiérarchie, l'arbitraire, la sélection sociale, les politiques sécuritaires (police, vigiles, surveillance généralisée, etc) et donc l'exclusion qui font le lot de la vie universitaire.

Plus généralement, nous luttons contre le capitalisme et l'Etat, contre la bureaucratie, dans les luttes sociales, sur les lieux d'études et de travail.

Bien plus que de crier « non » a toute réforme, nous nous battons pour changer la société.

Pour nous, le syndicalisme doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : révolutionnaire, c’est-à-dire porteur d’un projet pour une société plus juste, plus égalitaire, plus libre. Aussi, dans l’immédiat la CNT propose-t-elle une pratique syndicale qui dépasse le syndicalisme de cogestion (participer aux élections universitaire tout en prétendant "dénoncer l'administration") et de la société telle qu’elle est. Il s’agit, outre construire la révolution sociale et libertaire, de défendre les intérêts immédiats des étudiant-e-s et des salarié-e-s sur des bases syndicalistes révolutionnaires et anarcho-syndicalistes.

Modes d'actions et fonctionnement.

L'Autogestion, et l’horizontalité : Pour nous pas de chefs, ou de permanents.Tout le monde a le même poids (1 individu = 1 voix) et les décisions se prennent collectivement. Si il existe des délégué-e-s, ils/elles sont élu-e-s par mandats impératifs et révocables à tout moment, et affecté-e-s à des tâches précises et qui doivent tourner (pas de spécialistes) et les décisions sont prises en réunion afin que chacun-e puisse prendre part à toutes les facettes de l'organisation.

L’action directe : c’est une forme de lutte, décidée, mise en oeuvre et gérée directement par les personnes concernées et sans médiation (c'est à dire : sans demander la permision ni s'en référer à une quelconque autorité). Manifestation, rassemblement, écriture et diffusion de nos tracts, assemblées générales souveraines, piquets de grève, occupations sont des formes d’action directe que nous pratiquons régulièrement. Pour nous, la pratique de l'action directe nous vient de ce constat que l'action politique seule ne suffit pas à faire appliquer les droits "acquis" (qui restent trop souvent lettre morte), et que la plupart du temps les libertés que personne ne défend tendent à disparaissent.

Refus du corporatisme : nous ne serons pas étudiant-e-s toute notre vie. Il est pour nous indispensable de créer des liens avec les autres acteurs/actrices de la société. C’est pourquoi nous sommes en contact direct avec des enseignant-e-s, des personnels non-enseignants, et d'autres salarié-e-s, postier-e-s, des ouvrier-e-s du bâtiment etc.

Seule la lutte paie : Depuis l’après-guerre, les syndicats réformistes sont ultra majoritaires dans les instances dites représentatives. Pourtant depuis une vingtaine d’années, les salariéEs (étudiantEs compris) ne cessent de voir leur condition de travail, de vie et d'étude se dégrader. Certains répondront « oui mais ça serait encore pire sans eux » : nous ne le pensons pas. Les gouvernements de droite comme de gauche ne reculent que devant une mobilisation forte, et pas parce que les gens votent pour ceci ou cela. Les acquis sociaux sont le fruit de la lutte des travailleurs/euses.

La CNT, un Syndicat de masse : Contrairement à ce que certains voudraient bien faire croire, la CNT n’est pas une obscure organisation clandestine. Notre but est de nous ouvrir au maximum vers l'extérieur et développer la solidarité et les luttes sociales sur nos propres bases.

Rejoindre la CNT, c’est déjà agir : la multiplication des sections et syndicats départementaux est une nécessité incontournable pour le développement des luttes sociales sur des bases révolutionnaires.